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Histoire de Jette

Au nord-ouest de Bruxelles, dans la vallée du Molenbeek, Jette est passée d’un village de campagne à une commune moderne qui combine les avantages de la ville avec le caractère agréable d’un environnement vert.
Le nom de Jette renvoie à la rivière qui jouxtait l’implantation et tire son origine de « gatwa », l’ancienne dénomination d’une rivière sauvage. La première évocation date de 1095, sous l’appellation Jetta. Au Moyen-âge, Jette et 9 autres villages, dont notamment Molenbeek et Ganshoren, furent placés sous une même administration. Fin 1659, les seigneurs du château de Rivieren reçurent le comté de Jette, sous le nom de « Jette-Saint-Pierre ». Suite à un mariage, ce domaine, alors appelé Comté de Jette Saint-Pierre, est devenu la propriété de Paul-Philippe de Villegas. Jette fut reconnue en tant que commune indépendante en 1841. 
 
Pendant tout ce temps, Jette est restée un village de campagne dont le centre était constitué du Miroir et de la place Cardinal Mercier. L’aménagement de la ligne de chemin de fer Bruxelles-Termonde, en 1858, et de la première gare à Jette, en 1861, a mis le développement de notre commune sur les rails. La voie ferrée a formé une barrière entre le nord et le sud de la commune. Quelques passages ont permis d’éviter que les deux parties ne soient totalement séparées l’une de l’autre. Il existait même une connexion avec l’ancienne usine à gaz, où se dressent actuellement les bâtiments Esseghem, et le chantier de l’hôpital Brugmann conçu par Victor Horta. La place Cardinal Mercier s’est transformée en un lieu de rencontre, accueillant de nombreuses activités culturelles sur et autour du kiosque. 
Après la Seconde Guerre mondiale, on a assisté à une deuxième vague de constructions qui a fait évoluer Jette vers sa forme actuelle. Cette évolution s’est réalisée au détriment de quelques bâtiments remarquables de notre commune. La villa Guyot et le château Tircher furent ainsi perdus. 
 
Au centre des armoiries de la commune, on peut voir les armes de la famille Kinschot. François II de Kinschot qui était à la tête de la seigneurie jettoise au 17ème siècle. Le blason jaune traversé par une ligne noir appelée « bretessée et contre-bretessée » représente le seau des échevins du comté. L’écu est posé sur une épée des chevaliers de l'ordre de Saint-Jacques et est entouré à gauche par une Vierge (l’Abbaye de Dieleghem était autrefois dédiée à la Vierge Marie) portant un cœur, placé sur un voile couleur d'azur, clairsemé d'étoiles dorées et surplombé d'une couronne royale. A droite, le seau est gardé par une licorne d'argent, couronnée, parée d'un collier et d'une crinière dorée.